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1.
Miss Bop-A-Lula Les miroirs, les poupées Les princes imaginaires Les couloirs traversés Sur les talons hauts de ta mère Tes yeux n'ont pas changé Ton corps, presque le même Mais la vie s'est chargée De faire glisser le diadème Miss Bop-A-Lula Aujourd’hui c’est une autre histoire Là tu bois ton café Au fond du café où tu bosses Impeccable et coiffée Assise à côté de ton boss La tempête est passée Les amants et les gosses Le beau conte de fées A tourné aux plaies et aux bosses Miss Bop-A-Lula Aujourd’hui c’est une autre histoire L'amour t'a plantée là A deux pas des trottoirs Sous des néons de cafétéria Où la vie ne veut rien savoir Les gens se bousculent pour voir Ton beau sourire de Joconde Derrière tes lunettes miroir Tu descends Hollywood Boulevard Dans ta limousine profonde Chaque midi, des gens pressés Tu cours de la salle aux cuisines Tu vois les journées défiler Prises au lasso de la routine Et tu les laisses te frôler Ces deux ou trois cow-boys qui friment Ça fait rire, ça fait pleurer Ça fait toujours quelques centimes Miss Bop-A-Lula Aujourd’hui c’est une autre histoire L'amour t'a plantée là A deux pas des trottoirs Sous des néons de cafétéria Où tu rêves à n’en plus pouvoir Les gens se bousculent pour voir Ton beau sourire de Joconde Derrière tes lunettes miroir Tu descends Hollywood Boulevard Dans ta limousine profonde Dans ta vie brumeuse de stars Le jour et la nuit se confondent Ca c’est ailleurs, c’est autre part C’est de l’autre côté du monde Sous tes mouchoirs froissés Personne ne devine Toujours recommencées Tes folies de gamine T’as rien abandonné C’est même ça qui t’illumine Puisqu'on ne sait jamais Vraiment comment tout se termine… Garde-les Tes rêves, garde-les… Garde-les Tes rêves, garde-les… On se bousculera pour voir Ton beau sourire de Joconde Dans ta limousine profonde Mais ce sera ailleurs, autre part De l’autre côté du monde
2.
Pour qui, pour quoi Il a peut-être Plus d’importance Que la statue de la liberté Il faut admettre Cette évidence Sur ses ailes elle aime à s’envoler Pour qui, pour quoi Il faudrait s’en faire Pour qui, pour quoi Traverser l’hiver L’amour s’emballe Et ce n’est qu’un jeu L’amour fait mal Quand il est trop vieux Humm… Humm… Il la regarde Elle lui sourit On a dû connaitre ça aussi Que dieu les garde Tout contre lui Ni drame, ni regret, ni tragédie Pour qui, pour quoi… Humm… Humm… Ils s’en iront Un prochain jour Sans même penser à revenir Nous resterons Sur le parcours Etonnés de l’avoir vu grandir Pour qui, pour quoi… Humm… Humm… Le temps passera Et laissera quelques rides Quelques photos ça et là Dans la maison bien trop vide Humm… Humm… Humm… Humm…
3.
Où étais-tu Où étais-tu, belle entêtée Où t’étais-tu encore cachée Le bonheur t’a tellement cherchée Est-il têtu comme tu l’étais Tu croyais prendre un billet Pour une vie simple et meilleure Les hommes t’ont déshabillée Sans jamais trouver ton cœur Où étais-tu encore planquée Dans quoi t’es-tu encore flanquée Le bonheur était dépité Reviendra-t-il te retrouver Tu croyais prendre un billet Pour une vie simple et meilleure Les hommes t’ont déshabillée Sans jamais toucher ton cœur Accroché au parachute Le destin se laisse aller Il t’entraine dans sa chute Mais qui l’a laissé tomber Tu croyais prendre un billet Pour une vie simple et meilleure Les hommes t’ont déshabillée Sans jamais trouver ton cœur Qui que l’on soit, où qu’on soit, où qu’on naisse On connait nos forces et nos faiblesses Entre désillusions et vraies promesses On sait ce que l’on veut et ce qu’on laisse Ce que l’on veut et ce qu’on laisse Ce que l’on veut et ce qu’on laisse (chœurs) Où seras-tu belle entêtée Quand le bonheur viendra (chœurs) Où seras-tu encore planquée Quand il te sourira On sait ce que l’on veut et ce qu’on laisse Ce que l’on veut et ce qu’on laisse… Où étais-tu, belle entêtée Où t’étais-tu encore cachée Le bonheur t’a tellement cherchée Est-il têtu comme tu l’étais
4.
Au Maybellene Au Maybellene La fille qui danse A des cheveux longs et blonds Au Maybellene Les hommes entrent en transe Quand elle soulève ses jupons Moi, j’ai avalé tant de verres Que je peux caresser la Terre Sans me pencher Au Maybellene Il y a des play-boys Ils sirotent whiskey ou bourbon Au Maybellene Ils jouent les cow-boys Ils portent un Stetson, un blouson Moi, j’ai avalé tant de verres Que je peux embrasser la Terre Sans me pencher Au Maybellene On entend Johnny Cash Chanter toujours les mêmes chansons Au Maybellene On voit des apaches Chasser des troupeaux de bisons Moi, j’ai avalé tant de verres Que je peux traverser la Terre Sans me pencher Il y a aussi un grand videur Il m’accompagne vers la sortie Il me dit que pour moi c’est l’heure L’heure d’aller retrouver mon lit Au Maybellene…
5.
De la veine Il rodait dans la ville On le voyait souvent Au bras de jolies filles Jouer les courtisans Mais comment s’appelait-il T’en souviens-tu seulement Tu lui trouvais du style Tu le trouvais charmant De la veine, t’en avais de la veine De la tête jusqu’aux pieds De la veine, t’en avais de la veine Par paquets, par poignées Un si grand coup de foudre Qui aurait résisté C’était un peu de poudre Dans des yeux aveuglés Tu tournais dans ses bras Mais tu passais pour qui Sais-tu dans quel état Tu avais atterri De la veine, t’en avais de la veine De la tête jusqu’aux pieds De la veine, t’en avais de la veine Par paquets, par poignées Il y a eu des dégâts Il y en a eu des cris Des coups d’poing, des coups bas Et des regards surpris Qu’as-tu fait à la vie Pour qu’elle veuille te détruire Moi qui suis ton amie Je ne sais pas quoi dire De la veine, t’en avais de la veine De la tête jusqu’aux pieds De la veine, t’en avais de la veine Par paquets, par poignées De la veine, t’en avais de la veine De la tête jusqu’aux pieds De la veine, t’en avais de la veine Par paquets, par milliers Qu’as-tu fait à la vie Pour qu’elle veuille tout détruire Moi qui suis ton amie Je ne sais plus quoi dire De la veine, t’en avais de la veine De la veine, t’en avais de la veine
6.
Vol plané Toc toc… Elle est partie en vrilles Elle est tombée en loques Elle laissait des aiguilles Faire des trous dans la coque Mais où sont ses dentelles Toutes ses perles en toc On la trouvait si belle On la croyait un roc C’est un vrai festival C’est un nouveau Woodstock Toutes les choses qui font mal Elle les gardait en stock Les murs de l’hôpital Et les lumières du bloc Mon dieu comme c’est banal Un grand cœur qui débloque Tu es championne de lutte La reine du vol plané Jolie joueuse de flute Reprends ta destinée Elle compte sur les doigts Les heures et les médocs Bientôt elle reboira Le thé at five o’clock Elle retrouve ses ailes Et si rien ne les bloque C’est cap sur l’irréel Et hissez le grand foc Tu es championne de lutte La reine du vol plané Jolie joueuse de flute Reprends ta destinée Peut-être qu’un beau jour Il frappera, toc toc Et entrera l’amour Dans sa jolie bicoque On les verra danser Pare-choc contre pare-choc Bop-a-Lula, yeah, yeah C’est un électrochoc Tu es championne de lutte La reine du vol plané Jolie joueuse de flute Reprends ta destinée
7.
Le troisième rêve Sur l’avenue sans fin La foule est détendue Des vendeurs mexicains Arpentent le coin des rues Oubliés les orages Et les amours en panne Au-dessus de sa tête Les tours de Manhattan Au cœur de New York Petit signe de main Et le taxi s’arrête Chauffeur portoricain Amateur de basket Avec lui, son accent Sa culture, sa couleur Ca parait évident Tout le monde veut le bonheur Au cœur de New York Au cœur de New York Il y a bien trop de rêves Accrochés aux lumières Est-ce que le jour se lève Dans les rues de Times Square Quelques images légères Des reflets dans les flaques Au pied des réverbères Court l’herbe de Central Park Au cœur de New York Au cœur de New York Dans le flot des touristes Elle n’est rien ni personne Elle fait un tour de piste Sur la rivière Hudson Les yeux écarquillés Son joli cœur s’emballe Elle voit la liberté Et sa lumière fait mal Au cœur de New York Au cœur de New York Elle rentrera bientôt Des étoiles plein la tête Des milliers de photos Souvenirs et gadgets Mais le vol des oiseaux Mais la lumière parfaite Il n’y a rien de plus beau Que cette foutue planète Et loin de New York Loin de New York…
8.
Si vous n'avez rien à me dire (Victor Hugo) Si vous n'avez rien à me dire, Pourquoi venir auprès de moi ? Pourquoi me faire ce sourire Qui tournerait la tête au roi ? Si vous n'avez rien à me dire, Pourquoi venir auprès de moi ? Si vous n'avez rien à m'apprendre, Pourquoi me pressez-vous la main ? Sur le rêve angélique et tendre, Auquel vous songez en chemin, Si vous n'avez rien à m'apprendre, Pourquoi me pressez-vous la main ? Si vous voulez que je m'en aille, Pourquoi passez-vous par ici ? Lorsque je vous vois, je tressaille: C'est ma joie et c'est mon souci. Si vous voulez que je m'en aille, Pourquoi passez-vous par ici ? Si vous n'avez rien à me dire, Pourquoi venir auprès de moi ?
9.
10.
Je ne crains rien Dans sa minuscule maison, je ne crains rien Ni le poids des jours, ni chaine qui me retient Je serai là encore au petit matin Si elle le veut bien Je préfère m’adresser à ses seins qu’à Dieu Et rêver de mon destin dans ses cheveux Je serai là encore au petit matin Si elle le veut bien Sur le meuble du salon Des photos de ses garçons Elle m’a tout donné, sans tricher, sans détour Moi, je laiss’rai quelques billets en retour Je serai là encore au petit matin Si elle le veut bien Sur le meuble du salon Des photos de ses garçons Je sais que ma vie n’a rien de remarquable Elle me paraît bien souvent interminable Interminable Et sur le meuble du salon Des photos de ses garçons Faut-il tout balayer, tout changer, partir Oublier ses regrets, ne plus revenir Le bonheur est si loin au petit matin Je n’y comprends rien Et sur le meuble du salon Des photos de ses garçons Et sur le meuble du salon Des photos de ses garçons Dans sa minuscule maison, je ne crains rien Je ne crains rien…
11.
Betty Joan Il est bientôt l’heure du grand sommeil J’entends Betty Joan qui se réveille Elle a ce regard, ce fameux look Comme sur les images de son press-book Vas y Lula, fais briller la star Alléluia, il n’est jamais trop tard Vas y Lula, le monde t’attend Alléluia, tu es le printemps Il y a cette lumière, ce joli bleu Elle a ce sourire que tout l’monde veut C’est noir sur blanc dans le journal Elle est la prochaine Lauren Bacall Vas y Lula, fais briller la star Alléluia, il n’est jamais trop tard Vas y Lula, le monde t’attend Alléluia, tu es le printemps La foule est venue suivre sa trace Au pied de l’hôtel, l’immense palace Les hommes la regardent, les femmes l’admirent Elle est sur les lèvres, dans les soupirs Vas y Lula, fais briller la star Alléluia, il n’est jamais trop tard Vas y Lula, le monde t’attend Alléluia, tu es le printemps Il est bientôt l’heure du grand sommeil Je vois Betty Joan qui se réveille Elle a ce regard, ce fameux look Bien plus qu’une image dans un press-book Vas y Lula, fais briller la star Alléluia, il n’est jamais trop tard Vas y Lula, le monde t’attend Alléluia, tu es le présent Alléluia, tu es le présent…
12.
L’hôtel et la mère Quand leur mère rentre tard le soir Ou quand elle est accompagnée Je leur raconte une belle histoire Ils réclament encore un baiser Ils sont entrés, heureux hasard Dans une vie bien trop rangée Eclats de rires, belles bagarres Mais ils ne pensent qu’à s’amuser Je les vois si souvent Je les vois tous les jours Comme une autre maman Je les aime d’amour Midi à l’heure de la cantine Elle travaille dur, elle court tellement Ils chahutent avec les copines Elle prend soin de tous les clients Et quand passe un jour de vacances Elle fait d’eux ses deux petits dieux Elle dit qu’elle a une drôle de chance La bouche posée sur leurs cheveux Je les vois si souvent Je les vois tous les jours C’est une si belle maman Elle les aime d’amour C’est une si belle maman Elle les aime d’amour Ils deviendront propriétaires Hôtel, terrasse, la mer devant Elle deviendra tellement fière Quand ils seront devenus grands Ils se verront tout le temps Ils se verront tous les jours C’est une si belle maman Comme ils l’aiment d’amour Ils se verront tout le temps Ils se verront tous les jours C’est une si belle maman Elle les aime d’amour Ils se verront tout le temps Ils se verront tous les jours Comme une autre maman Je les aime d’amour
13.
14.
Quai Largo Nos rêves ont les épaules larges Longs comme les cargos Qu’on a vu croiser au large Quai Largo… On dessine l’avenir Tendre, doux et beau Sans fard, ni poudre ou mentir Quai Largo… On reste accrochés au bar A parler, à rire et boire On voit passer nos vies entières De grands oiseaux dans la lumière On largue les amarres… On déballe des souvenirs Trophées de matelots Toujours prêts à repartir Hissez-haut… On fera d’autres voyages New York ou Tokyo On verra d’autres visages Quai Largo… On reste accrochés au bar A parler, à rire et boire On se raconte nos vies entières De l’autre côté de la mer On largue les amarres… Il n’y a plus d’âme en peine Quelques phrases, quelques mots Et le courant nous entraine Quai Largo… On reste accrochés au bar A parler, à rire et boire Ca dure encore des vies entières Et quand s’éteignent les lumières On largue les amarres… On fera d’autres voyages Shanghai, Bornéo On verra d’autres mirages Quai Largo… Quai Largo…

about

LULA
(livre-disque)
www.lamaoeditions.fr

Nouvelles Bruno Garcia
Photos & Musique Michel Françoise

70 pages : 9 nouvelles + près de 30 photos n&b + textes des chansons + album/cd 14 titres (12 chansons & 2 morceaux instrumentaux)

Titres et interprètes :
Miss Bop-A-Lula : Francis Cabrel
Pour qui, pour quoi : Hinamé
Où étais-tu : Stéphane Mondino
Au Maybellene : Daguerre
De la veine : Justine Dalle
Vol plané : Lori Périna
Le troisième rêve : Bruno Garcia
Si vous n'avez rien à me dire : Roxane Krief
Le vague et l'écume : Gilles Guérif / Julien Régnier-Krief / Lucas Rizzotti
Je ne crains rien : Eric Ginhac
Betty Joan : Michel Françoise
L'hôtel et la mère : Roxane Krief
Au large : Cédric Moulié
Quai Largo Michel Françoise
+
Tom Françoise (batterie)
Mikael Bentz (violon)

Prise de son, arrangements & réalisation : Michel Françoise
Mixage : Sébastien Bramardi
Mastering : Ludo Lanen

Guitares «Julien Régnier-Krief» (JRK) :
Newbird, Newbird baryton, Newphonic (résonateur) Newzouki (bouzouki)
Guitare Taylor : Baby Taylor

Textes et Musiques : Michel Françoise
sauf « Miss Bop-A-Lula » : Michel Françoise/Francis Cabrel - Michel Françoise/Francis Cabrel & « Si vous n’avez rien à me dire » : Texte de Victor Hugo - Musique de M. Françoise

« Miss Bop-A-Lula » :
Editions Chandelle Productions

LULA, le livre-disque : LamaO Editions
Disponible en librairie et sur www.lamaoeditions.fr

credits

released November 10, 2018

Arrangé & enregistré par MICHEL FRANÇOISE
Mixé par SÉBASTIEN BRAMARDI
Masterisé par LUDO LANEN

Publié par LamaO Editions
www.lamaoeditions.fr

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about

Michel Françoise Nérac, France

Prénom : Michel
Nom : Françoise
Occupation principale : musique (auteur/compo/producteur/studio/guitare...)
Occupations annexes : photo, vidéo, bouquin(s)...
Loisirs : musique, photo, vidéo, bouquins, foot...
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Citation du moment : « Les plus belles histoires commencent toujours par des naufrages. » (Jack London)
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